Une décennie à promouvoir la souveraineté numérique des utilisateurs.

Derrière le projet Joli on retrouve Tariq KRIM, entouré d’une équipe de talentueux jeunes ingénieurs français.

Entrepreneur emblématique d’un Web français, Tariq KRIM est l’un des artisans du Web 2.0 au travers de sa startup netvibes. Attaché depuis toujours à l’indépendance des utilisateurs, il est aussi un ardent défenseur d’une souveraineté numérique vis-à-vis des grandes plateformes. Pionnier d’une vision éthique de la technologie, il est à l’origine du mouvement Slow Web qui en prône un usage apaisé.

Frustré par le manque de volonté politique en Europe pour défendre les utilisateurs face à la mainmise des géants de la Silicon Valley,il décide d’imaginer une plateforme qui s’abstrait des dépendances des grandes plateformes. Polite, l’Internet des "bonnes manières", est né et s’appuie sur la nouvelle législation européenne du RGPD, votée en 2016, qui renforce les droits des utilisateurs.

Lors d’un débat télévisé sur LCI avec le secrétaire d’État au numérique, Tariq KRIM entend Cédric O affirmer en plateau que la France n’a pas le niveau des acteurs américains dans le domaine du cloud. Puis le 17 Mai 2021, il apprend la décision du Gouvernement de faire entrer les GAFAM au cœur de l’État dans le cadre d’une nouvelle doctrine appelée « Cloud au centre ».

Il envoie alors au Président de la République et à l’ensemble de la classe politique un livre tribune qui comptabilise à ce jour plus de 120000 téléchargements. Pour démontrer la viabilité d’une solution souveraine, il décide de lancer Joli, une adaptation de la plateforme Polite.one, disponible en français et hébergée en France. Pour cela, il contacte des acteurs français du cloud pour leur demander de le soutenir dans sa démarche.

Plusieurs d’entre eux répondent favorablement comme le nantais Clever Cloud, qui lui propose de l’héberger. D'autres partenaires et soutiens seront annoncés prochainement.

Le projet Joli ne souhaite pas entrer en concurrence avec les nombreuses PME qui tentent de vendre leurs solutions souveraines à l’État et aux entreprises, c’est pour cela qu’il sera exclusivement destiné au grand public.

Bâtie autour d’un bureau souverain Web, la plateforme propose également un accès à plusieurs catalogues culturels du domaine public, les fameux « communs du numérique ».

Le nom du projet est un clin d'œil à la startup Jolicloud qu’il a cofondée avec Romain Huet et les fondateurs de Skype. Entre 2008 et 2015, ils lançaient depuis Paris, le premier ordinateur pensé pour le cloud ainsi que la première plateforme de cloud personnelle dont certaines fonctionnalités allaient devenir des standards sur l’iPad, le Chromebook et iCloud.

La bureau souverain Joli est gratuit et accessible uniquement via un code d’invitation.